LA PENOPLASTIE MEDICALE – UN DOUTE ? UNE QUESTION ?

Le Dr AUROY répond à vos principales questions.

  • Quel produit est utilisé ?

    A ce jour, le produit le plus adapté est l’acide hyaluronique (conditionné en seringues). En plus d’être inoffensif, on le veut ferme, volumateur et avec une durée de vie la plus longue possible.

    C’est ici qu’il faut se méfier des acides hyaluroniques trop « épais » (réticulés ou de très fortes concentrations) qui risquent de provoquer facilement des amas durs. Ceci est le même problème lorsqu’ils seraient injectés sur le visage, les mains ou le décolleté. Il faut donc privilégier un bon rapport entre un acide hyaluronique fluide de bonne tenue avec un bon effet volumateur et une dégradation lente. Tous les acides hyaluroniques ne remplissent pas ce cahier des charges, sauf pour un acide hyaluronique de fabrication française.

    Le meilleur raisonnement à garder à l’esprit dans l’approche esthétique du pénis est le suivant: y aller par étape, progressivement et durablement, comme pour le visage. Nous injectons des acides hyaluroniques de viscosités différentes pour l’allongement /l’épaississement du pénis et l’épaississement du gland.

  • A quel rythme ?

    Une bonne maquette est de procéder à une injection puis de revoir le patient dans l’année.

    S’il souhaite plus, on peut procéder à une deuxième injection et souvent en moindre quantité : ceci garantie un meilleur résultat et plus durable. On considère qu’au bout de 2 ans, il reste plus de 80% du produit injecté. Ceci est variable selon chaque patient et son activité sexuelle. Lorsqu’il se fera réinjecter la durée de vie sera allongée (effet cumulatif).

    Dans tous les cas de figure , 2 injections augmentent la durée de vie et l’entretien s’évalue tous les 12 à 24 mois avec moins de quantité évidemment.

  • Quelle quantité de produit ?

    Cela dépend de la morphologie de départ du patient, de sa demande « réaliste ». Épaississement du gland ? Allongement du pénis ? Élargissement du pénis ? Il ne faut pas trop en vouloir au départ et le faire par étape. La peau ne peut accepter des quantités démesurées de produit en 30 minutes. Une quantité de 10 à 15 ml en moyenne sont correctes pour commencer, puis réévaluer.

  • Comment se déroule l’intervention ?

    Au cabinet, elle dure de 45 min à 1 heure. Elle est atraumatique et indolore grâce à l’application de crème anesthésiante au préalable. Toutes les informations en pré et post intervention sont remises au patient. Un contrôle est effectué à 1 mois. Si besoin, on peut ajouter ou enlever de l’acide hyaluronique.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Elles sont simples et à rapprocher de celles que l’on aurait en esthétique du visage ou du corps après injection d’acide hyaluronique.

    • Douleur ou sensation désagréable. (Parfois à type de « brûlure/ piqûre » spécifique au pénis).
    • Oedème, ecchymose ou hématome.

    Il est conseillé d’interrompre les rapports sexuels pendant 1 semaine (ceux-ci peuvent être légèrement inconfortable en cas d’allongement du pénis).

  • Comment est le résultat final ?
    • Il est immédiat et se met en place en une semaine (et jusqu’à un mois).
    • Dépendant de la morphologie de chacun et de la quantité injectée, l’effet volumateur peut être conséquent, ferme et probant.
    • En moyenne, 2 à 5 cm sont attendus en circonférence.
    • Le pénis est plus lourd, plus imposant au repos et en érection. (Gain en confiance, sous vêtement mieux remplis et augmentation des sensations pendant les rapports).
    • Le gland injecté peut retrouver un volume proportionnel à celui du pénis et ne pas être en retrait.

    En revanche, il faut être bien clair pour l’allongement :

    • La pénoplastie va projeter le sexe en bas et vers l’avant au repos et donc, par projection, augmenter sa longueur de 1 à 2 cm.
    • Par conséquent le sexe est plus imposant.

    Cependant, il n’y aura pas de gain en érection, le pénis ne s’allonge pas d’avantage que la taille qu’il avait au départ (ou très peu).
    A ce titre, il est plaisant de rappeler que les études réalisées sur les sensations lors des relations sexuelles sont toutes unanimes, la circonférence et l’épaisseur priment plus que la longueur.